Alors que le débat était engagé sur le principe même de la décolonisation de l’Afrique et son indépendance. Le Président par intérim de l’assemblée Monsieur MWANTHA MUSANJI NGALASSO, professeur à l’université Michel de Montaigne (Bordeaux 3) et Directeur du CELFA (centre d’Etudes Linguistique et Littérature Francophones et Africains) a brillamment capté l’attention de l’hémicycle dans sa démonstration analytique sur la décolonisation et l’indépendance de l’Afrique.

Dans sa méthodologie lexicologique, il définissait l’indépendance sur le champ sémantique, et il dira que l’indépendance est la négation de la dépendance. En ajoutant, si on rentre dans le champ conceptuel, on arrivera à dire que l’indépendance et la résultante de l’autonomie, de l’autogestion et de l’auto-détermination. Mais à la lumière de ce qui se passe, l’Afrique est toujours victime de ses démons coloniaux. Refusant par ailleurs, d’être l’afro-pessimiste et s’inscrit sur le processus optimiste du continent.

Il fera le point sur la terminologie de « l’octroie » de l’indépendance ! Il s’inscrira en faux contre cette théorie véhiculée par les anciens colonisateurs pour avoir bonne conscience et empruntent les vocables de convenance. Mordicus, il conclura devant l’assemblée que l’Afrique a arrachée son indépendance, non de l’avoir obtenue par un quelconque accord, mais plutôt au prix du sang et de la détermination de son peuple. Les faits historiques sont là pour nous édifier (sic)…

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