1er avril 2011, Colloque international et interdisciplinaire « Biologie, sciences du vivant et critique féministe des sciences-Hommage à Hélène Rouch (1937-2009) », Université Paris Diderot. Colloque à l’initiative du CEDREF-Université Paris-Diderot avec la collaboration du Ring et de l’ANEF. <br /> <br />L’œuvre d’Hélène Rouch couvre de vastes thématiques et se situe aux intersections entre biologie, médecine, féminisme, et histoire sociale et culturelle des sciences. Si elle compte parmi le nombre réduit des féministes des sciences en France, en revanche ses réflexions participent d’une épistémologie largement développée par les scientifiques féministes anglo-saxonnes, qu’elle lit et commente. <br />Elle s’attache particulièrement aux questions de la reproduction « point névralgique de la bicatégorisation du sexe et du genre » et ouvre des perspectives novatrices sur la gestation. <br /> <br />Cette journée d’hommage comprend deux grands volets : <br />- Pluridisciplinarité de la critique féministe des sciences <br />- Sciences biologiques. Conceptualisation de l’altérité et catégorisations de sexe <br />Elle a réuni les contributions de : Catherine Bernard, vice-présidente de l’université Paris-Diderot, Dominique Fougeyrollas-Schwebel, sociologue, Martine Menès, psychanalyste, Rosi Braidotti, philosophe, Priscille Touraille, socio-anthropologue, Françoise Collin, philosophe, Anne Cadoret, ethnologue, Brigitte Lhomond, sociologue, Simone Bateman, sociologue, Marika Moisseeff, ethnologue et psychiatre, Ilana Lowy, historienne des sciences, Elsa Dorlin, philosophe. <br /> <br />L’ouvrage réunissant des articles d'Hélène Rouch, Les corps, ces objets encombrants. Contribution à la critique féministe des sciences (Editions iXe). a été présenté à l’occasion de cette journée