Les auteurs présentent le cas d'une fracture déplacée de la base de l'apophyse coracoïde associée à une fracture du pied de l'acromion déplacée vers le bas, une fracture non déplacée du tiers moyen de la clavicule et une fracture des arcs postérieurs des 5 premières côtes. La distance coraco-humérale était égale à 3 mm dans le plan horizontal. La fracture de l'apophyse coracoïde, seule, a été ostéosynthésée. Sept mois après, une tomodensitométrie montrait une restauration de la distance coraco-humérale (mesurée à 10 mm sur les coupes horizontales) mais une distance acromio-humérale toujours diminuée (5 mm en sagittal) qui faisait craindre la survenue ultérieure d'un conflit. Devant ce type de traumatisme, les auteurs recommandent l'ostéosynthèse des fractures déplacées lorsqu'il risque d'y avoir un conflit avec la coiffe des rotateurs, que ce soit au niveau sous-coracoïdien ou sous-acromial