a rel="nofollow" href=" br a rel="nofollow" href=" br Le groupe Besancenot 2007 br a rel="nofollow" href=" br br Sur le blog d'Olivier Besancenot br br Lundi 5 février : ca fait plaisir br Réunion publique carrément enthousiasmante à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Plus de 850 participants. Une grosse majorité de jeunes, notamment des quartiers et des cités alentours. Débat super chouette : carte scolaire, culture, Palestine, écologie, combat féministe… Un jeune prend son courage à deux mains et ose : « Mon patron à moi n’a pas d’argent. Je vous assure. Et moi je touche 50 du Smic, avec un contrat d’insertion. Et vous, vous voulez lui prendre du pognon dans la poche ?! » Je le rassure en lui expliquant que ce n’est pas son patron individuellement qui doit payer. Plus de 50 de PME ont comme donneur d’ordre unique un grand groupe. Ce sont ces groupes qui font la loi. Ce sont eux que nous voulons faire payer, par le biais d’une fiscalité qui responsabilise et taxe les plus gros, que ce soit pour les salaires, contre la précarité et les licenciements. Seule fausse note de la soirée : le duplex avec France 3 régional, où je suis mitraillé de questions chaleureuses, à peine répétitives et carrément solidaires. Trois minutes, montre en main, avec une introduction avenante sur le thème : « Vous chutez dans les sondages, pourquoi ne vous retirez-vous pas au profit de José Bové. » Ca fait plaisir. Je répond : « Bonjour d’abord, moi aussi ça va bien et vous ? » Suivent 2 questions clonées du genre : « Si vous n’avez pas les signatures, ferez-vous une alliance avec Bové ? » Bref beaucoup d’une même question-réponse et peu de politique.