Le candidat de la LCR à la présidentielle Olivier Besancenot, a signé mardi 27 février le "contrat social et citoyen" proposé aux candidats à la présidentielle par AC le feu, estimant qu’il s’agissait "d’un acte militant". br br Le pacte AC le feu a été rédigé sur la base des doléances récoltées en 2006 dans 120 villes de France par le collectif AC le feu, né à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) après les violences urbaines de novembre 2005. Il comporte 105 propositions "concrètes" sur neuf thèmes comme l’emploi, les discriminations, le logement, l’insécurité. br br "Ce qu’il y a dedans est vraiment ce que défend la LCR", a déclaré M. Besancenot. Le problème, "c’est comment on va appliquer tout ça", a-t-il toutefois ajouté. Tout en indiquant qu’il n’y avait pas un point avec lequel il était en désaccord, Olivier Besancenot a néammoins estimé que "l’aide aux petites entreprises ne doit pas être une illusion". "Le mythe qu’on va tous pouvoir monter notre petite entreprise, je n’y crois pas", a-t-il déclaré. br br "Il n’y a qu’avec des coups de pression qu’on parviendra à faire avancer les choses. Il n’y a qu’à grands coups de pied dans le derrière qu’on arrivera à imposer tout ça", a-t-il ajouté. br br Lui qui a habité "dans les quartiers" s’est réjoui que "la banlieue s’invite dans la campagne". "Tant qu’on ne prendra pas des mesures de justice sociale, il n’y aura pas de paix dans les quartiers", a déclare M. Besancenot, estimant que "la colère est légitime".