Marseille : fondation pour une nouvelle donne

Marseille : fondation pour une nouvelle donne

Pape Diouf, Pierre-Alain Cardona, son directeur de campagne, et quelques-uns de leurs co-listiers – ils n’étaient pas tous là loin s’en faut - avaient donné rendez-vous à la presse jeudi matin pour parler avenir. Celui du mouvement « Changer la donne ». Mais difficile pour commencer de ne pas reparler du passé proche. Le résultat de la liste, n’est pas un échec : « Un espoir est né de notre démarche. En quelques semaines d'existence, 6 (5, 6 exactement) ce n'est pas rien », explique Pape Diouf. Et puis il ya cette décision d’entre les deux tours de ne pas donner de consigne de vote, y compris dans le 7e secteur où a été élu Stéphane Ravier : « Notre position, explique encore Pape Diouf est précisément ce qui a le plus séduit les citoyens, cette manière de ne pas entrer dans le sérail. Donner une consigne de vote, c'eût été trahir le sens même de notre démarche ». br Le sens de la démarche, c’est sans doute, et depuis le début le plus difficile à cerner autour de « Changer la donne ». br Certes on a bien compris dans les discours de Pape Diouf et de ses colistiers leur implication contre le clientélisme et leur envie de redonner une image positive de la politique. Qui d’ailleurs pourrait ne pas y souscrire. En même temps c’est sans doute un peu court pour apporter des réponses à l’urgence sociale qu’a exprimé le fort taux d’abstention dans les scrutins du 23 et 30 mars dernier. br C’est à ça que devrait servir –du moins en partie -la fondation que Pape Diouf et ses amis souhaiteraient mettre en place. « Nous réfléchissons à une fondation qui aurait pour projet principalement de mettre en place des actions locales un peu partout dans les quartiers, explique –t-il. Il est évident que nous n’avons pas les moyens infinis afin de répondre aux urgences sociales. En nous donnant une organisation, appelons là fondation, nous voulons nous donner les moyens de réfléchir sur ces urgences, et d’être un groupe qui compte pour qu’elles ne restent pas lettre – morte. La fondation peut effectivement aider à la réalisation de micro - projets. Notre volonté est d’être le plus proche possible des population, en particulier de ceux qui souffrent ». br Pierre Alain Cardona, Pape Diouf, André Jollivet, seul élu de secteur de la liste et quelques-uns de leur colistiers ne s’interdisent pas de voir plus loin : « Si ce mouvement continue à vivre, prospérer, je souhaite que nous puissions nous poser en alternative » lors des prochaines échéances électorales, affirme l’ancien journaliste. br ©Infos-Marseille.


User: infos-marseille

Views: 71

Uploaded: 2014-04-04

Duration: 01:37

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