Sombre première pour Marie Arlette Carlotti. L’ancienne ministre n’avait en effet jamais siégé au Conseil Municipal. Mais, c’est avec combattivité qu’elle assume la défaite de sa liste aux Municipales. « J’ai l’impression commentait-elle vendredi à l’issue de la séance d’installation, que ça nous donne une exigence supplémentaire. Celle d’être solidaires, soudés, de ne pas étaler nos petites bisbilles. Ça nous donne surtout l’exigence de reconstruire le parti socialiste et de fédérer la gauche. La gauche existe à Marseille. Chaque fois qu’il y a une mobilisation, une revendication, on voit combien les rues sont pleines. Nous n’avons pas su, et le premier responsable c’est le parti socialiste, tirer les électeurs qui ne nous ont pas fait confiance, donc on doit se poser des questions ». br Et dans cette réflexion, Marie Arlette Carlotti n’entend pas se cacher derrière la responsabilité gouvernementale : « ce message là on l’a entendu. Oui bien sûr il y a une expression du mécontentement à travers ces élections municipales, mais ça ne suffit pas pour expliquer le résultat à Marseille. Nous avons notre propre responsabilité. Par exemple, nous n’avons jamais tourné la page avec des gens qui ne doivent plus représenter le parti Socialiste. Il faut qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté. Nous avons l’obligation de tourner la page avec nos petites disputes, toutes ces choses qui ne plaisent pas aux Marseillais. C’est à ça que nous devons nous attacher maintenant, c’est urgent ! » br ©Infos-Marseille.