Sur la rosace éclose au centre du parquet br Pose ton pied léger , écoute et sois furtive; br La solitude parle à celle qui arrive; br N’as-tu pas entendu le marbre qui craquait ? br br La harpe tremble et vibre à ton pas indiscret, br Le lustre se balance et son cristal s’avive; br De ce qui semble mort crois-tu que rien ne vive ? br La glace à son fantôme et tout à son secret. br br Le temps passe; tout fuit; les choses sont fidèles, br L’invisible silence évente de ses ailes br La poussière pensive et l’ombre transparente; br br Et, sur la table nue où le marbre veiné br A quelque chair ancienne et pâle s’apparente, br Effeuille le bouquet que l’amour t’a donné.