pDernière ligne droite avant le second tour des élections départementales. Et derniers jours pour le PS pour tenter de sauver les meubles, après la claque du premier tour. Dès l’annonce des résultats, dimanche, Manuel Valls a appelé au « rassemblement de la gauche », déjà éliminée dans 510 cantons. Message reçu, en tout cas pour ce soir en Seine-Saint-Denis. Stépahne Troussel, le président du conseil général et Claude Bartolone, son prédécesseur reçoivent à Pantin Emmanuelle Cosse, la patronne des Verts, Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste et Annick Girardin, secrétaire d’état et représentante du PRG. Objectif : afficher une union parfaite pour mobiliser les électeurs dans ce bastion de la gauche qui pourrait tomber aux mains de la droite.pbr br pLa droite justement, qui pourrait être la grande gagnante de ce scrutin. Elle arrive en tête au premier tour, et pourrait ravir à la gauche une quinzaine de départements. Et pas question pour l’UMP d’aider les socialistes : la règle du « ni-ni », instaurée par Nicolas Sarkozy, ne facilite pas la tâche des candidats de gauche en ballotage face au FN.pbr br pAu second tour dans 1 110 cantons, le parti de Marine Le Pen semble avoir déjà remporté une bataille : celle de l’implantation locale.pbr br pLa gauche peut-elle encore sauver ses bastions ? Le Front national peut-il des départements ? La droite est-elle sur la voie de la reconquête ?pbr br pLes invités d’Arnaud Ardoin en débattent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde.