p457 Français sont actuellement en Syrie selon Bernard Cazeneuve. Face à ce chiffre inquiétant, la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes a remet un rapport qui sera soumis au vote aujourd’hui. La visée de la commission était d’évaluer l’adéquation des politiques publiques menées contre la menace terroriste.pbr br pQue préconise le rapport ? La lutte contre la radicalisation en prison passant par l’isolation des personnes condamnées pour actes terroriste, en veillant à ne pas mélanger les « djihadistes endurcis » avec les « traumatisés » ou « repentants. Mais aussi d’avantage de moyens pour le renseignement pénitentiaire et pour la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le rapport préconise également un renforcement du contrôle aux frontières à travers la mise en place d’un PNR (Passenger Name Record) européen.pbr br pAutre question sensible traitée : le retour de Syrie des Français radicalisés. La commission souligne la diversité des profils et considère que le danger qu’ils peuvent représenter est « particulièrement difficile à évaluer ». Outre le volet pénale, elle propose de considérer aussi « une réponse autre que sécuritaire ». Cela pourrait se matérialiser par la création d’un centre de prise en charge des jeunes revenant de zones de combat, annoncée par Manuel Valls en avril. Le rapporteur de la commission, Patrick Menucci, propose par ailleurs une mise en place de référents qui auront un rôle de suivi de chaque personne radicalisée.pbr br pCes propositions seraient-elles efficaces pour lutter contre le djihadisme ? Sont-elles suffisantes ? Seront-elles adoptées par l’Assemblée nationale ?pbr br pArnaud Ardoin en débat ce soir avec ses invités sur le plateau de Ça vous regarde.pbr br pInvités :pbr br li Patrick Menucci, député PS des Bouches-du-Rhône liulbr li Georges Fenech, député Les Républicains du Rhône et magistratliulbr li Ouisa Kies, sociologue et chef de projet à la direction de l’administration pénitentiaire pour la « détection et prise en charge des détenus radicalisés ».