pTaxis, agriculteurs, fonctionnaires… Qu’ont-ils en commun ces derniers jours ?br Ils ont tous manifesté au cours des deux dernières semaines. br Les taxis exigent la suppression des VTC, qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale. Ils avaient déjà violemment manifesté juste avant l’été pour protester contre l’application UberPop. Application qui a été interdite dans plusieurs grandes villes depuis. Mais en ce début 2016, les taxis visent désormais les Voitures de Tourisme avec Chauffeurs, dont l’activité est encadrée par la loi Thévenoud. Un médiateur, le député PS de Côte d’Or Laurent Grandguillaume, a été nommé pour trouver des solutions dans le but de mettre fin à ce conflit. Suite à une rencontre entre Manuel Valls et les représentants des chauffeurs de taxis, le Gouvernement a déjà annoncé un renforcement des contrôles des VTC.pbr br pLeur mobilisation a commencé en juillet dernier. Mais les mesures prises par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll ne les a pas convaincues. Les agriculteurs normands manifestent depuis une semaine pour protester contre les prix des cours "trop bas" et des normes "trop contraignantes". Hier, 200 d’entre eux et 80 tracteurs ont bloqué la RN10. Leur mot d’ordre s’adressait au Gouvernement : "Il faut nous aider". Ce matin, leur protestation continue : ils ont décidé de bloquer l’accès à la préfecture de Chartres.pbr br pL’ensemble de la fonction publique a fait savoir son mécontentement mardi dernier. Éducation nationale, secteur aérien et ferroviaire… ils sont tous descendus dans la rue le 26 janvier dernier pour réclamer l’augmentation du point d’indice, gelé depuis 2010. Il s’agissait de la « plus forte mobilisation des fonctionnaires depuis l’élection de François Hollande ». Marylise Lebranchu a assuré le jour même « entendre » les revendications des fonctionnaires, mais elle a dans le même temps répété qu’il "n’y aurait pas une grosse augmentation du point d’indice parce que nous sommes dans une situation difficile". Une situation qui ne s’arrange pas avec la hausse constante du chômage.