À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées br sur de mystérieux actes de terrorisme commis en Italie contraignit le br Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une br armée secrète en Italie ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale br membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). br Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de br l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale br de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques br (MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter br contre le communisme en Europe de l’Ouest. Suite aux révélations du br Premier ministre italien, de nombreuses enquêtes à l’initiative de juges, br de parlementaires, de chercheurs et de journalistes d’investigation visèrent br le réseau clandestin qui portait, en Italie, le nom de code « Gladio » (le br glaive), mais qui était également actif dans d’autres pays sous différents br noms tels que « Absalon » au Danemark, «ROC» en Norvège et br «SDRAS» en Belgique. Dans chaque État, les services secrets entretenaient br une armée anticommuniste en étroite collaboration avec la CIA ou br le MI6, à l’insu du Parlement et de la population.