À chaque fois, des hauts br dirigeants de l’exécutif, comprenant des Premiers ministres, des br Présidents, des ministres de l’Intérieur et de la Défense, étaient impliqués br dans l’opération tandis que le « Allied Clandestine Committee » (ACC) – br parfois baptisé le « Allied Coordination Committee » – et le « Clandestine br Planning Committee » (CPC) – plus sobrement appelé le « Coordination br and Planning Commitee » –, coordonnaient l’action des réseaux au niveau br international, depuis le quartier général de l’OTAN, le Supreme br Headquarters Allied Powers Europe ou SHAPE. En prenant connaissance des détails de l’opération, la presse remarqua br que cette « histoire semblait tout droit tirée d’un thriller politique ». La br CIA et le MI6 fournissaient aux armées secrètes armes automatiques, br explosifs, munitions et moyens de communication high-tech qu’ils dissimulaient br dans des caches d’armes en forêt, dans la campagne et dans des br abris souterrains dispersés à travers toute l’Europe de l’Ouest. Les br officiers d’élite de l’organisation clandestine partageaient l’entraînement br des Bérets Verts aux États-Unis et des commandos SAS en Angleterre. br Recrutés parmi les franges les plus radicalement anticommunistes de la br société, les soldats clandestins de Gladio comptaient dans leurs rangs des br conservateurs modérés ainsi que des extrémistes de droite comme les br célèbres terroristes Stefano Delle Chiaie et Yves Guérain-Sérac. L’armée br secrète était pensée sur le modèle du Special Operations Executive (SOE) br britannique, dont les combattants avaient été parachutés derrière les lignes br ennemies et avaient mené une guerre secrète à l’intérieur des frontières du br Reich, pendant la seconde guerre mondiale.