Accusé par le député Adrien Quatennens (La France insoumise) de "vouloir interrompre la discussion" sur la réforme des retraites par le biais du 49-3, le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré, mardi 3 mars, devant les députés, avoir recours à cet article pour "s'extraire d'une stratégie d'obstruction" de la part de l'opposition. Une justification alors que le député insoumis rappelait les propos tenus en 2016 par Edouard Philippe, alors membre de l'opposition sous le quinquennat de François Hollande : "Si le gouvernement choisit une fois encore à l’Assemblée nationale d’avoir recours au 49.3 [...], la sanction automatique qui est prévue par la Constitution lorsque le gouvernement refuse la discussion aux députés, c’est évidemment le dépôt d’une motion de censure.