br br br br Alain Hubert accomplit des études d'ingénieur civil à l'université catholique de Louvain en 1977. Adolescent, à côté d'un intérêt pour les arts (il fréquente pendant 10 ans l'Académie de musique et des arts), il se découvre en montagne une passion pour les grands espaces et les sports. Il s'adonne au marathon, au canyoning, au ski, au parapente, etc. br br Professionnellement, il crée une coopérative de menuiserie-ébénisterie (Cherbai) et s'établit pour cela en Ardenne (Belgique). Il combine cette activité avec des expéditions en montagne en Europe, Amérique du Sud et en Asie. br br Petit à petit il se trace ainsi une carrière d'explorateur sportif. Il tente de rejoindre les trois pôles : pôle Nord (succès en 1994), pôle Sud (succès en 1998) et Everest (5 tentatives). Il met sa connaissance technique du sport et de l'expédition au service de fabricants de matériel sportif, de voyageur-sportifs comme guide et de curieux comme auteur et conférencier. Dans toutes ces circonstances il a montré de remarquables capacités de communication et de vulgarisation pour rapprocher les exploits souvent réalisés en équipe des préoccupations quotidiennes de l'homme de la rue. br br Au cours de ces explorations des deux pôles il est sensible à l'effet des changements climatiques et se mobilise pour cette cause. Il collabore avec des équipes de recherches variées pour, au cours de ces expéditions, rassembler des données scientifiques. br br Durant l'hiver 2007-2008 il a dirigé une mission de quatre mois pour la construction de la nouvelle station scientifique polaire belge « princesse Elisabeth » dont il avait précédemment lancé l'idée. br br On peut à certains égards le rapprocher du commandant Cousteau de Paul-Émile Victor, ou de Théodore Monod .