Christophe, une perte majeure pour la France

Christophe, célèbre chanteur français connu pour ses tubes tels que "Aline", "Les mots bleus" et "Les marionnettes", a été l'une des premières personnalités françaises à succomber à la pandémie de Covid-19. Après plusieurs semaines en réanimation, d'abord à la Pitié-Salpêtrière puis à Brest, il est décédé le 16 avril 2020 des complications pulmonaires liées au virus. Sa disparition a laissé un grand vide dans le monde de la musique et du spectacle en France.

Le témoignage de Romain Vidal, son fils illégitime

Dans son livre intitulé "Christophe, mon père inconnu", Romain Vidal, fils illégitime de Christophe et de la chanteuse Michèle Torr, revient sur sa relation tumultueuse avec son père. Né en 1967, il est resté dans l'ombre de la famille Bevilacqua et n'a jamais été reconnu par le chanteur. Malheureusement, il n'a pas pu assister aux obsèques de son père, tout comme d'autres membres de la famille. Dans ce livre, Romain donne également la parole à certains membres de la famille de Christophe, dont son frère Gérard Bevilacqua, qui partagent leurs souvenirs et leurs émotions.

Des funérailles marquées par des circonstances difficiles

Les obsèques de Christophe ont eu lieu pendant le confinement, ce qui a entraîné une limite maximale de 30 personnes présentes. Gérard Bevilacqua, frère de Christophe, a néanmoins été invité, mais les conditions n'étaient pas idéales. Il explique avoir appris les détails des obsèques par le chauffeur de Christophe, et dénonce le manque de chaleur et de proximité entre les participants. Malgré tout, il a finalement pu échanger quelques mots avec Véronique, la veuve de Christophe, qui lui a fait une remarque sur l'absence de Lucie, une autre personne proche de la famille.

Une inhumation qui suscite des regrets

Gérard Bevilacqua exprime sa déception quant à la décision d'inhumer Christophe au cimetière de Montparnasse plutôt qu'au petit cimetière de Croust, dans le Berry, où repose leur mère. Il rappelle les nombreuses fois où Christophe avait exprimé le souhait d'être enterré aux côtés de leur mère. Selon Gérard, les funérailles étaient tristes et sans émotion, suscitant des critiques également de la part du journaliste Bernard Pascuito, qui décrit une atmosphère froide voire glaciale lors de l'inhumation. Le choix du lieu d'inhumation a donc été une source de désolation pour Gérard et a rajouté à sa peine de perdre son frère bien-aimé.