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Cas de fièvre de Lassa confirmé en Ile-de-France

Un homme atteint d'une fièvre de Lassa a été hospitalisé en France, confirme le ministère de la Santé. Cette maladie endémique dans certains pays d’Afrique est extrêmement rare en France. Alexis Llanos avec AFP La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique qui peut causer notamment fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, et céphalées — Shutterstock

Situation de l'homme hospitalisé

Un cas de patient hospitalisé atteint de la fièvre de Lassa a été confirmé par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités ce jeudi 2 mai dans un communiqué. Cette fièvre hémorragique virale est causée par un virus endémique de certains pays d'Afrique. L'homme serait un militaire rentré de l'étranger.

"Son état de santé n’inspire pas d’inquiétude"

Le patient est hospitalisé en Ile-de-France et "son état de santé n'inspire pas d'inquiétude", précise le ministère dans son communiqué. "Une enquête épidémiologique approfondie est en cours pour déterminer les personnes qui auraient été en contact à risque avec le patient".

Mesures de précaution et de surveillance

Celles-ci "ont été contactées par les autorités sanitaires", a ajouté le ministère. Selon ce dernier, il faut "surveiller l'apparition de symptômes pendant 21 jours après le dernier contact à risque". En cas d'apparition de symptômes, dont la fièvre, il est également recommandé "de s'isoler et de prendre contact avec un médecin".

Une fièvre hémorragique virale

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique, à déclaration obligatoire. Le virus tire son nom de la ville de Lassa, dans le nord du Nigeria, où il a été identifié pour la première fois en 1969. Dans la majorité des cas, cette maladie infectieuse est asymptomatique mais elle peut causer de la fièvre, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales, et des céphalées, selon le ministère de la Santé.

Prévention de la transmission

Le virus peut se transmettre de personne à personne "par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d'une personne contaminée. Le risque de survenue de cas secondaires est donc limité aux personnes ayant eu des contacts directs avec les fluides biologiques du patient, en particulier les personnels de santé l'ayant pris en charge", rappelle le ministère.

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