Nice-OM. "On n’a pas été bon. C’était un jour sans", reconnaît Adrien Rabiot

Nice-OM. "On n’a pas été bon. C’était un jour sans", reconnaît Adrien Rabiot

C'est une scène surréaliste qui a résumé à elle seule la soirée à l'envers vécue par l'OM. L'on jouait la 89e minute et le jeune Darryl Bakola, qui s'échauffait au poteau de corner, entrait sur le terrain pour faire une passe à Amir Murillo et lui permettre de vite jouer une touche. Problème, le ballon n'était pas entièrement sorti, et les Marseillais se retrouvaient à défendre un coup franc plutôt que relancer pour essayer d'aller réduire l'écart. Une anecdote dans l'histoire du match mais un symbole criant : même les remplaçants pas entrés en jeu n'étaient pas au niveau ce dimanche soir lors de la défaite nette et sans bavure de l'OM à Nice (2-0), qui voit le club rater une occasion en or de recoller, un peu, au PSG (à 10 points malgré un nul samedi contre Reims), et surtout de distancer le peloton des poursuivants, Monaco (à trois unités) et Nice (à quatre points) en tête.br Une victoire aurait permis aux équipiers de Leonardo Balerdi de prendre le large et d'étirer un peu plus une série d'invincibilité entamée le 8 novembre dernier, soir de déroute contre Auxerre (1-3), qui avait entraîné une mini-révolution, entre système retouché, choix forts au niveau des hommes et mentalité de vainqueurs retrouvée. Mais l'OM n'a jamais entrevu un possible succès car il a été plombé dès l'entame par un défenseur déjà lourdement impliqué il y a deux mois et demi contre l'AJA.br Lilian Brassier, triplement fautif sur l'ouverture du score (relance, interception et sauvetage ratés, lire par ailleurs), a en effet tiré une balle dans le pied de ses équipiers, condamnés à courir derrière le score dès la 7e minute (but de Guessand). Pour renverser le match face à de sérieux Niçois, il aurait fallu des idées, c'est mieux, des occasions, c'est élémentaire, ou un vent de révolte, minimum vital dans un derby. De tout ceci il n'y eut pas, même si les Marseillais ont beaucoup tiré au but (18 fois) et ont promené le ballon d'un côté à l'autre du terrain (70,5 de possession) sans jamais se montrer véritablement dangereux, Marcin Bulka ayant réalisé plusieurs parades faciles.br Dès le retour des vestiaires, les Aiglons, sur un nouveau contre et avec encore une fois la complicité de Brassier, enfonçaient le clou (Cho, 51) et la suite n'a pas laissé entrevoir une issue positive pour l'OM. Les entrants étaient inopérants (la palme pour un Rowe fonçant tête baissée à chaque prise de balle sur le premier Niçois venu), les cadres hors du coup (Luis Henrique, Rabiot, Maupay, Greenwood) et l'ensemble d'une stérilité insupportable comme les banderoles d'un autre temps de la Tribune Populaire Sud ("Que la chasse aux rats commence", "Liberté pour les Ultrats" ou des insultes visant Maupay et sa famille).


User: La Provence

Views: 7

Uploaded: 2025-01-27

Duration: 01:22

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