Des rues désertes aux quatre coins de la Provence en période de COVID-19

Des rues désertes aux quatre coins de la Provence en période de COVID-19

Avec les apéros en visioconférence, c'était l'un des rituels du premier confinement. Tous les soirs, à 20h, les Français applaudissaient les soignants à leurs fenêtres. Selon un sondage Harris Interactive, un Français sur quatre a applaudi le corps médical chaque jour.br Constantin, étudiant à Marseille, en faisait partie. "J'habitais à Rognac, et même si personne n'entendait, j'applaudissais, confie ce futur ingénieur. Aujourd'hui, je soutiens toujours les soignants. J'ai déjà été hospitalisé, j'ai vu que les gens étaient atroces avec eux. Leur travail est déjà compliqué, alors on peut au moins être respectueux."br "On est revenus au temps d'avant"br Cinq ans après, le battement des mains ne résonne plus aux fenêtres. Ni dans les oreilles des soignants, contre qui les violences ont augmenté de 27 entre 2022 et 2023. Nouvelle illustration le 7 mars à Marseille, avec l'agression d'un infirmier. "Les gens sont pareils qu'avant, estime Aurélie, infirmière à La Timone. Ceux qui pensaient avoir tous les droits, jusqu'à nous insulter, nous frapper, croient en avoir encore plus." Elle décrit des conditions de travail toujours difficiles. "Le nombre de lits, le matériel, le personnel continuent de diminuer.


User: La Provence

Views: 23

Uploaded: 2025-03-14

Duration: 01:28

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