The Ring : quand le jeu vidéo et la course automobile réelle se rencontrent

The Ring : quand le jeu vidéo et la course automobile réelle se rencontrent

"On veut faire ressentir la même chose qu'on ressentirait dans la voiture qu'on pilote.", Thibaud Satto, co-fondateur et CEO d'Unlimited Driving Corporation (UDC).br C'est une première mondiale née à Marseille : The Ring, un concept hybride qui fusionne le jeu vidéo et la course automobile réelle grâce à une technologie de copilotage à distance. Derrière ce projet futuriste, la société labellisée Deeptech, accompagnée par les incubateurs de la Belle-de-Mai () et de l'École des Mines de Saint-Étienne (), ambitionne de bouleverser les usages du pilotage immersif.br Créée il y a deux ans, UDC s'est donnée pour mission de démocratiser la télé-opération de véhicules, autrement dit, le pilotage à distance d'engins physiques, grâce à des capteurs, des retours vidéo et des sensations haptiques (vibrations, résistance, retour sonore). "On fait le pont entre la réalité et le virtuel", explique Yusuke Tomita Huuskonen, co-fondateur et CTO (directeur technique). "Le joueur voit ce que voit la voiture, entend le moteur, ressent les chocs du terrain : tout est en temps réel, avec une latence de moins de 40 millisecondes."br The Ring se présente comme un jeu de course automobile en réalité mixte : installé dans un simulateur, le joueur prend réellement le contrôle d'une voiture électrique située sur une piste, via un dispositif de pilotage à distance, pour faire vivre une expérience de pilotage réelle aux utilisateurs.br UDC entame une levée de fonds de 750 000 euros br "C'est un rêve d'enfant devenu possible, confie Thibaud Satto, se faire tout petit pour entrer dans sa voiture miniature. Nous avons décidé de commencer par le marché du divertissement, plus accessible, mais la technologie a des applications bien plus larges : défense, BTP, logistique ou intervention en milieu dangereux. " br Labellisée Deeptech par la BPI, la jeune entreprise bénéficie de subventions et collabore avec des laboratoires du CNRS et de l'École des Mines. Après deux ans de R&D, UDC entame une levée de fonds de 750 000 euros pour protéger sa technologie et commercialiser ses premiers kits " clé en main " destinés aux exploitants de salles indoor ou aux opérateurs événementiels. Le coût d'un module complet est estimé à environ 2 200 euros par voiture, avec un minimum de quatre véhicules pour créer une piste connectée. UDC vise un public jeune (15-35 ans), friand d'expériences immersives, mais aussi des événements d'entreprise ou salons grand public. Prochaine étape : une démonstration au Salon de l'Automobile de Marseille en novembre.


User: La Provence

Views: 12

Uploaded: 2025-10-10

Duration: 01:55