De son enfance à Bompard aux bancs de l’école d’ingénieurs de Grenoble, Eléa Tonneau a toujours été fascinée par la conception et l’innovation. Aujourd’hui, avec l’aide de son grand-père et dans le cadre de ses études, elle a mis au point un dispositif permettant de transformer un fauteuil roulant standard en modèle de sport.br À 21 ans, Eléa Tonneau a gardé les traits de l’enfance mais rêve déjà grand. Dès les premiers mots, on sent sa simplicité mais aussi son envie de faire avancer les choses. Elle a grandi dans le 7e arrondissement de Marseille. "J’y ai toujours habité, jamais changé. C’était mon cocon", raconte-t-elle avec un sourire. br Son projet entrepreneurial naît presque par hasard. Lors de la course Algernon, une course marseillaise emblématique pour les associations et le handisport, Eléa observe une réalité qui la touche : "Beaucoup de participants à mobilité réduite devaient utiliser des équipements très coûteux ou être poussés par d’autres. Un fauteuil handisport de base coûtait plus de 2000 euros".br Avec son grand-père, elle conçoit alors une pièce adaptable à un fauteuil roulant standard, le transformant en fauteuil de sport plus sûr et abordable. « Je ne cherche pas à être révolutionnaire, je veux surtout pallier des inégalités trop peu considérées. »br Pour faire avancer son idée, Eléa rejoint le réseau Pépit Ozer, qui lui permet d’obtenir le statut d’étudiante entrepreneure et d’être accompagnée. Elle a aussi présenté son projet à Barcelone lors d’une conférence européenne, et participera bientôt à un atelier en Finlande sur l’inclusion. À 21 ans, Eléa Tonneau incarne une jeunesse inspirée et déterminée, qui ne se contente pas d’observer le monde, mais agit pour le rendre plus juste et plus inclusif.br Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025.