Les rencontres de L'écume | ZOE, 50 ans d'édition (B. Pellegrino, Y. Stiassny, G. Zalapí)

Les rencontres de L'écume | ZOE, 50 ans d'édition (B. Pellegrino, Y. Stiassny, G. Zalapí)

Chères lectrices, chers lecteurs,br br Ce jeudi 13 novembre, nous avons eu le plaisir de recevoir Bruno Pellegrino (Tortues) et Gabriella Zalapí (Ilaria ou la conquête de la désobéissance), auteurs aux éditions ZOE venues fêter à L'écume leurs cinquante ans d'édition. Cette rencontre croisée comprend également une présentation de la maison par l'éditeur et animateur de l'échange, Yannick Stiassny.br br Vous souhaitant de belles lectures,br br L'écume 🌊br br -br br La Quatrième Tortues, de Bruno Pellegrino : Enfant, il range sa chambre et met dans le tiroir du bas les objets essentiels, à sauver le jour où la maison brûlera. Devenu adulte, Bruno Pellegrino cherche toujours une issue à sa hantise de perdre et d’oublier. Elle l’accompagne quand il trie les archives d’une écrivaine, se lance sur la piste d’une poétesse inconnue ou tente de fixer un souvenir. Il y aurait bien l’écriture, mais la masse vertigineuse de ses carnets est ingérable, et le papier, ça brûle aussi.br Dans ces pages sur les raisons de notre passion pour la vie des autres, notre besoin de conserver et le bonheur de s’alléger, l’humour déjoue la gravité et esquisse un autoportrait en pointillé.br br La Quatrième Ilaria ou la conquête de la désobéissance, de Gabriella Zalapí : Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes chantés à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un «guépard nerveux» dans un nuage de nicotine, pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout.br Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l’apprentissage de la vie.


User: L'écume des pages

Views: 4

Uploaded: 2025-11-18

Duration: 58:13