En 2001 Sony et son Gran Turismo 3 nous faisait écarquiller nos petits yeux et baver sur nos manettes. Sans grosse concurrence à ce moment là, le titre fut un succès. Mais deux ans plus tard, décidé à faire pleurer Sony, Phoenix Game décida de s'offrir quelques licences de voitures (s'offrir...ou bien voler !) pour pouvoir sortir son titre de simulation de conduite : Road Rage 3. Sachant qu'il n'existe ni de Road Rage 1 et 2, Phoenix nous montre bien ici son intention de copier sur la feuille de son voisin Polyphony Digital (les développeurs de GT 3) histoire de tromper l'acheteur non avisé. On se retrouve donc avec une pâle copie de simulation auto qui vire à la catastrophe dés les premières minutes. Les voitures ont été modélisés par les spécialistes auto de la tribu des Parentintins et niveau sonore un bruitage de bouche aurait peut-être été préférable aux immondes sons de tondeuses à gazon Vikings. Pour ce qui est de la conduite, cotre caisse à savon vous servant de voiture est limité au seul trajet de la route et aucun dégât n'y apparaît . De plus la musique du menu semble avoir été chanté par une chèvre atteinte d'une maladie orpheline (comme Orpheline Winter...désolé). Passons à l'intelligence artificielle avoisinant les 10 sur l'échelle de Tom Cruise (rappelons que l'échelle de Tom Cruise contient 10 niveaux). Mais revenons à nos mouflons. Graphiquement le jeu n'a effectivement pas à rougir d'un Sega Rally sur Saturn (sortie 7 ans plus tôt) : le clipping et l'aliasing sont ici à leurs apogées..