Lumiére

Lumiére

Qu'est-ce qu'un film ? br Un titre, un générique br une bande son... br de la lumière projeté sur un écran. br br Dans une chambre noir, un couple discute avant de s'endormir. Dans un souci de réalisme, l'action se trouve plongée dans la pénombre. Dans certains films comme « une histoire vrai » de Lynch, dans une scène, le héros parle de son passé sans flash back : cela montre à la fois l'action sur le moment et en même temps, développe un imaginaire qui n'est pas sur la pellicule mais dans les pensées du spectateur cela amène une seconde dimension au film. Dans « Pas de temps à perdre » de l'écrivain Régis de Sà Moreira, les deux héros imaginent un monstre vivant dans le lac près de leur habitation, ils le développent à travers une discussion dans laquelle le monstre évolue et se créé en fonction des humeurs des deux protagonistes pour finalement apparaître sous les yeux de Ben comme réel. br br Dans « lumière » je propose des images sonores, dans lesquelles on peux imaginer à la fois l'action qui est en train de se passer mais aussi les images produites par l'esprit surréaliste de la demoiselle qui n'a pas sommeil. Dans un premier temps, les images qu'elle propose sont celle du passé avec le poulet, qu'ils on mangé précédemment, on peut les imaginer en train de manger le bipède et couché au lit dans tel position, on imagine leurs visages. Et quand elle imagine comment faire rester les feuilles sur les arbres, chaque proposition est une image. br br C'est une liberté d'analyse du spectateur qui se crée son propre montage, ses propres images, son propre point de vu, son propre cadrage. De plus, c'est une critique de la surabondance d'image dans la société contemporaine, qui néglige l'imagination des spectateurs. br br La projection de « lumière » est très importante car la situation du film dans une salle de cinéma, provoque une attente d'image des spectateurs et fait s'interroger sur qu'est-ce qu'une image. En effet, le spectateur regarde un écran noir. Il n'a pas besoin de regarder l'écran et se retrouve au milieu d'une salle de spectateurs : l'image est tout autour de lui et fait parti du film. Ceci reprend les idées des « All white painting » de Rauschenberg ou « 3'33 » de John Cage ou les éléments extérieurs font partis des oeuvres. br br Finir sur une chanson, c'est le son qui conclu. Le son c'est de la musique (John Cage).


User: damien Manuel

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Uploaded: 2006-09-28

Duration: 05:17

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