La Rumeur - L'ombre Sur La Mesure

La Rumeur - L'ombre Sur La Mesure

Je suis l'ombre sur la mesure le violent poison br À l'écart de tous soupçons br Dans ce sombre récit dont personne se méfiera br Il s'agira de sang sur les murs au crépuscule d'une bavure br Je murmurais la haine enclavée dans les ZUP en région parisienne br L'amour comme rampart à la dérive au registre de ces âmes charitables br Plutôt naïves se perdent donne à ma palabre son caractère br Sourire Kabyle dans les artères de ma ville br Voilà à quoi l'instinct de malfaiteurs ma foi se familiarisera aux effusions sanguines br D'une trop commune routine la rue se masacre sous le ciel des damnés br N'importe quel trou du cul aujourd'hui est armé br Hier encore l'ombre d'un regard de travers sur le pavé se dissipait br Dans un silence de mort le crime désormais a la parole trop facile br Crois-moi pour qu'on en rigole de joie sous ces lampadaires qui éclairent la misère br Et si j'exagère l'obscurité la plus dense n'est jamais loin de la lumière br La plus vive mourir de ces rumeurs de peur et de paranoia à des heures tardives br Sous le tranchant de la lame d'un cran d'arrêt à vos risques et périles br Derrière les guirlandes d'acier d'une maison d'arrêt ou sur un disque vinyle br br Refrain (x3) br Considère moi comme une bombe dont tu as allumé la mèche br Et qui égrène les secondes d'une saison blanche et sèche br br Je suis l'ombre sur la mesure à la pointe d'une écriture br L'ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent br Entre deux rondes de furies bleues du plus criard au blaffard d'un girofard br Je tisse ma toile noire sur des coeurs agards br Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles br Qui ont le lèpre mon coeur au fond de la cour des miracles en débacles br Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim br Et du vice je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verouillé sur une aire br Où rien ne brille où les corps se compriment où le vue décline br Et où brigadiers fulminent regarde ces silhouettes grises br Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse br Elles poussent toutes la même porte br En crachant sur le trotoir de leur illusions mortes br Nous n'avons à perdre que nos pensées ternes br Te dire on t'aime avec le feu dans les yeux br De ceux qui sont près à tanter la diable pourvu qu'il garnisse leurs tables br Et conjurent la misère le fer et la pierre qui les enssèrent br Je suis l'hombre sur la mesure et je sature dans les graves de cette basse br Qui montent d'une cave parmis la crasse et l'éther d'une trop vieille poudrière br br Refrain (x3)


User: Le-Mafieu

Views: 12

Uploaded: 2006-09-30

Duration: 03:20

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