Ce texte n'est pas la traduction de Hotel California maisbr br Un grand texte de Jomusic sur son jardinet clos qu'il m'avait écritbr Je me suis rendu compte qu'elle pouvait etre chanter sur cette musique des Eagles (Hotel California)br Je l'ai fais a ma sauce juste pour le textebr br bDepuis tout ce temps j’ai fait semblant de chercher ma véritébr Elle était simplement enfouie et cachée dans mon jardin secretbr Dans le hasard des yeux d’autrui je l’apercevais quelque peubr J’ai vécu dans un oubli de vie faisant de moi l’homme peureuxbr br Je m’avance vers ce jardin, j’entends son portail qui grincebr Ce ne sont que pleurs enfantins, des cris, des larmes et souffrancesbr Hésitant, en arrière je fais deux pas, par peur que tout ne s’écroulebr Dans ce monde que je n’ai fait que pour moi en me méfiant des foulesbr br choeurbr Les mots de mon jardin secret ne poussent que sous l’encre noirebr Tellement de choses à vivre, à dire, écrire contre le désespoirbr br Courageux je fais le timide pas vers la pénombre et ses roncesbr Mon âme noire m’attend là, elle voudrait que je m’enfoncebr Vers ces hurlements d’horreur de l’enfant meurtri et brisébr Par le dégoût et la peur c’est ma crainte de l’humanitébr br Les vérités au vitriol poussent dans un coin perfidebr Celle d’un enfant que l’on viole et qui rêve de fratricidebr Un père qui sait la vérité mais qui la noie vite dans l’ivressebr Une mère, mère monstruosité, qui enraya toute ma jeunessebr br Mère, les coups que tu m’assenais n’étaient destinés qu’à tairebr Le cruelle vérité que j’ai semée dans cette terrebr Quand un jour je me suis promis d’écrire et de planter mes motsbr Pour un beau jour les voir fleurir au grand jour, un jour nouveaubr br C’est là,dans ce coin éclairé du jardinet que j’ai trouvébr Un doux matin de juillet mes mots qui fleuris en penséesbr Se sont vite épanouis sans que jamais nul ne les arrosebr Mais il me faut plus que l’envie pour en pousser la porte close