Dame brune,sans foi ni fortune br Je me laisse bercer par tant de graces br Derrière vos volets,je vous devine br Et mes sens n'ont de cesse d'être avec vous, br Quand de votre pas alerte br Je vous vois promener le médor br Médisant ce canin,fort de sa truffe br Maudissant de ne point pouvoir sentir vos bas br Vos dessous affriollants,parfois,ma hampe tréssaille br Comme vos pommes qui pointent sous votre armure, br Non de nos ébats futurs ,mais de ce novembre annoncé. br br Dame brune,vous par qui mon allusion,ne faisiez que me fuir br Je suis en disgrace,guerre lasse,combat perdu br Attendre votre main tendu;je me languis de vos hanches pleines br Mes sens sont en suspend d'un rendez-vous br Un simple geste sera pour moi la plus belle caresse br Me déposer sur vos lèvres gercées,amours glacées br Réchauffera votre cour ,plus alerte, de notre amour,s'évacuer br Les derniers rayons de l'astre se perdent dans l'imaginaire br Dernières batailles au travers de cet arbre effeuillé, br Glissons nos corps sur ce tapis duveté, de tant de cris d'automne br De gémissements,feulent à volonté,novembre se couche à mes cotés.