Allah commande aux musulmans de croire non seulement au Coran, mais encore à la Bible (Coran 4.136). Or, comment les musulmans pourraient-ils croire à la Bible, puisqu’Allah leur dit qu’elle est falsifiée (Coran 2. 59, 75, 79, 146 ; 3. 78 ; 4. 46 ; 5. 13-15, 41) ‒ prétexte pour leur interdire ordinairement de lire et croire la Bible ? Peut-être diront-ils que croire au Coran, c’est croire à la Bible, parce que la Bible serait toute entière redonnée dans le Coran (Coran 11.120 ; 12.104 ; 15:9 ; 21.10,24 ; 23.71 ; 29.51 ; 39. 62…) ? Mais non seulement, à la différence de la Thora, qui est toute entière présente ‒ à la virgule près ‒ dans la Bible chrétienne, parce que la Parole de Dieu ne passe pas (Is 40.8 ; Lc 21.33), la Bible n’est pas dans le Coran, comme chacun peut le constater, et comme en témoignent les anciens manuscrits de la Bible présentant un texte identique à celui que nous avons aujourd’hui dans la Bible, mais encore, dire que la Bible serait présente dans le Coran reviendrait à couvrir Allah de ridicule, lui qui demande de croire au Coran ET à la Bible, puisque cela n’aurait aucun sens si les deux livres n’étaient pas différends… Donc, de deux choses l’une : ou bien il faut reconnaître qu’Allah dit des choses insensées, comme de commander de croire à la Bible ET au Coran, alors qu’il s’agirait du seul et même livre, ou bien les musulmans doivent vraiment croire à la Bible… br br Face à ce dilemme, que pourraient faire de mieux les musulmans, que de mettre en pratique le conseil qu’Allah donnait déjà à Mahomet : « Si tu as quelque doute au sujet de ce que nous t'avons révélé, interroge ceux qui, avant toi, lisaient l'Écriture. » (Coran 10. 94) ? C'est-à-dire les chrétiens… br br Et que vont dire les chrétiens aux musulmans, sinon qu’il n’y a pas d’autre Sauveur que Jésus-Christ, parce que seul Jésus est Dieu ET homme, et à cause de cela : « LE chemin » (Jn 14.6) qui unit Dieu et l’homme, l’homme et Dieu, et donc aussi « LA vérité » révélée aux hommes, et finalement « La vie », à nous donnée au prix de Sa mort expiatrice de tous nos péchés, et vie divine aujourd’hui reçue dans le baptême. Bref, les chrétiens diront aux musulmans que l’islam les damne aussi vrai qu’après le Christ ne peut venir que l’Antichrist (Mc 13.5,21-23 ; Ga 1.8-9 ; 1 Jn 2.22-24 ; 4.2-4…), et que « Celui qui croira [cela] et sera baptisé sera sauvé, [et que] celui qui refusera de [le] croire sera damné. » (Mc 16.